Lancé par le Diputación de Sevilla, en association avec le consulat général du Maroc, cette exposition se poursuit jusqu'au 29 juin. Elle retrace plus de soixante ans de création artistique, placée sous le signal du dialogue interculturel et la promotion des valeurs de paix et de coexistence.
Grâce à une sélection de peintures, de gravures, d'impression d'écran et de sculptures, l'exposition met en évidence une esthétique marocaine andaloue alimentée par la tradition, la transmission et l'ouverture pour l'universel.
À cette occasion, Francisco Javier Fernández, président de la Diputación de Sevilla, a souligné que cette exposition donne la province de la dimension particulière, car "elle va au-delà du simple cadre artistique pour devenir un témoignage vivant des liens profonds entre le Maroc et l'Andalous".
"La distance qui nous sépare est bien moins que tout ce qui nous unit", a-t-il déclaré, soulignant les valeurs, les héritages et les affinités culturelles partagées entre les deux banques de la Méditerranée.
Un cours riche entre deux banquesPour sa part, Ahmed Ben Yessef a exprimé sa joie de voir un projet qui avait réalisé en lui depuis de nombreuses années. Il a dit qu'il avait déménagé pour voir, au même endroit, des œuvres qui faisaient son voyage entre deux banques.
"À travers chaque toile, chaque gravure fait partie de moi à livrer", a-t-il déclaré. Ses œuvres, explique-t-il, reflète l'attachement profond qu'il éprouve pour sa ville natale, Tetouan, et pour Séville, où il s'est établi il y a plus de soixante ans et où il a trouvé, dans ses mots, une partie de ses origines.
Soulignait notamment les similitudes entre Tetouan et Séville: architecture, couleurs, lumières, l'esprit des habitants, qui ont nourri leur travail et orienté leur engagement artistique en faveur du dialogue entre les cultures.
Né en 1945 à Tetouan, Ahmed Ben Yessef a rejoint l'âge de 17 ans, l'école des beaux-arts de Tetouan, puis l'école des beaux-arts de Séville en 1967. La capitale andalousie a profondément marqué son travail, à tel point que certaines de ses œuvres ont été reproduites dans des billets et des fusils.
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