Le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi a déclaré mercredi à Rabat, qui est le temps de passer d'une jurisprudence limitée à une consécration législative de la contribution efficace des femmes au développement du patrimoine familial.
S'exprimant lors de l'ouverture d'une conférence internationale organisée par le ministère de la Justice en vertu de la question "Système KAD et Siaya (travail et travail): approches juridiques et historiques et expériences comparatives", M. OUEHBI a souligné que la reconnaissance de la contribution des femmes à la constitution des atouts familiaux, à la fois au niveau du foyer et de l'étranger, constitue l'un des pilules de la justice sociale au sein de la famille.
Le ministre a également indiqué que "la femme marocaine, dont le rôle est essentiel en termes d'éducation des enfants, de gestion des affaires familiales et de participation au patrimoine domestique, mérite désormais une véritable reconnaissance sociale pour son rôle productif, qui n'est en aucun cas inférieur à tout travail rémunéré effectué en dehors du foyer".
Le système KAD et Siaya, qui est une extension d'un débat intellectuel et social, a toujours été défendu par plusieurs ulmas, magistrats, penseurs et défenseurs des droits humains marocains, a déclaré qu'il avait déjà été tenu dans la jurisprudence de certaines cours sur la coutume, le rite masculin et les principes de l'Ijtihad.
M. Ouahbi a souligné que l'audace politique ne contredit pas nos constantes islamiques, car elle provient des objectifs nobles de la charia visant à promouvoir les principes de la justice, de l'équité et de la cohabitation dans le respect mutuel au sein de la famille, tout en étant en parfaite harmonie avec les normes internationales des droits de l'homme.
Pour sa part, le procureur général du roi près de la Cour de cassation, président du procureur, Hicham Balaoui, a souligné le rôle de la jurisprudence en tant que vecteur de transposition des changements sociaux et culturels dans le domaine législatif, soulignant que ce rôle s'intensifiera en ce qui contrepoids. "
M. Balaoui a souligné que la promotion des valeurs de justice et d'équité contribue, grâce à une plus grande conscience des droits et libertés, à l'ancrage des principes de l'égalité dans la gestion de la vie familiale dans la possibilité de fonder une famille unie et équilibrée, en tant que cellule fondamentale de la société.
La supervision juridique des travaux au sein de la maison, a-t-il dit, apporte une nouvelle pierre à la construction des réalisations réalisées en faveur des femmes marocaines et reflète la volonté de l'entreprise de poursuivre le processus de protection des droits des femmes et de leur autonomisation afin qu'il puisse participer activement à la dynamique du développement.
Je salue une coopération juridique étroite entre le Maroc et l'Égypte, l'ambassadeur égyptien de Rabat, Ahmed Nehad Abdellatif, s'est concentré sur l'importance de mettre en œuvre le principe de KAD et Siaya.
M. Abdellatif a également salué les réformes faites par le royaume sous la direction éclairée du roi Sm Mohammed VI, dans le domaine législatif et juridique, avec leur tête liée au code de la famille et à la protection des droits des femmes et de l'enfant, soulignant que leur pays donne un intérêt particulier à ces questions pour préserver les droits de cette catégorie et améliore les conditions de la famille.
Cette conférence internationale, dont le travail a été marqué par la participation des experts internationaux et parlementaires marocains, a été l'occasion d'analyser les problèmes liés à la reconnaissance juridique des efforts des femmes au sein du foyer conjugal comme l'un des leviers de développement.
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