Le Maroc, un acteur clé de la sécurité et de la défense en Afrique du Nord, continue de renforcer son arsenal militaire avec des équipes avancées. Cette stratégie fait partie d'un contexte régional complexe où la souveraineté et la stabilité territoriale sont essentielles. Récemment, le Royaume a signé un accord avec les États-Unis pour l'acquisition de nouveaux systèmes d'armement, signe de son engagement à maintenir une solide défense contre les défis géopolitiques.
Le 19 mai, l'administration Trump a validé la vente au Maroc de 612 missiles antichars en javelot FGM-148F, accompagnés de 200 systèmes de lancement léger et de commande (LWCLU), pour un montant estimé de 260 millions de dollars (environ 2,6 milliards de dirhams). Ce contrat comprend également plusieurs équipements de support, notamment des tours de simulation de missiles, des outils de mesure, des composants électriques et des services de formation technique. De plus, l'aviation tactique et les munitions terrestres (TAGM) sont également intégrées au programme.
Le missile javelot, un système de guidage autonome, se distingue par sa légèreté et son efficacité dans la destruction d'objectifs tels que les véhicules blindés, les œuvres enrichies ou même les véhicules légers. Avec une plage qui dépasse 2 500 mètres, sa capacité à démêler les protections réactives ou composées en fait un atout stratégique important pour le Maroc. Utilisé à partir de l'épaule, le javelot peut également être déployé à partir de véhicules, d'avions ou même de plates-formes navales, ce qui augmente sa polyvalence et son efficacité dans le sol.
Selon le Pentagone, cette vente vise à améliorer la défense à long terme du Maroc, consolidant sa capacité à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté, tout en satisfaisant ses besoins croissants dans la défense nationale. Cette opération fait partie d'une série d'initiatives visant à moderniser l'armée marocaine, en réponse à un environnement régional de plus en plus instable.
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