Le Japon a connu un tournant dans l'histoire de la médecine moderne avec le lancement officiel des premiers essais cliniques de sang artificiel sur l'homme, selon le journal argentin Invia.
Le journal a souligné que ce projet est dirigé par l'Université médicale NARA, dirigée par le professeur Herumi Sakay, un pionnier de la conception de vésicules d'hémoglobine, qui sont de petites unités capables de transporter l'oxygène dans le corps sans avoir besoin de compatibilité dans le groupe sanguin.
Ces vésicules sont faites de sang expiré, car l'hémoglobine est réutilisée et enveloppée de membranes protectrices. Cette approche évite les déchets et le besoin de refroidissement, qui sont deux obstacles courants dans les banques de sang traditionnelles.
Le journal a souligné que ce projet est également soutenu par l'Université de Zhou, qui fournit des contributions au développement d'une méthode alternative pour l'hémoglobine dans les protéines de la famille de l'albumine, ce qui améliore la stabilité de la pression artérielle dans des cas critiques tels que le saignement ou le coup.
Ce projet conjoint entre les institutions universitaires japonaises cherche à faire un changement structurel dans la manière de fournir des soins médicaux dans des situations d'urgence. Avec la possibilité de stocker du sang artificiel pendant plus d'un an à température ambiante et la possibilité de l'utiliser à l'échelle mondiale, le Japon ouvre la voie à la transfusion sanguine au XXIe siècle.
Le sang artificiel développé au Japon n'est pas seulement une simulation du sang humain, et sa conception dépend d'une technique avancée qui utilise des vésicules d'hémoglobine: des capsules précises qui imitent la fonction de base des globules rouges, c'est-à-dire le transport de l'oxygène dans tout le corps.
Ces vésicules sont extraites de l'hélicoptère extrait du sang expiré, qui est ensuite recouvert de membranes artificielles pour prévenir les réactions immunitaires et éliminer la nécessité d'un consensus de groupe sanguin.
L'un des aspects les plus importants de ce sang artificiel est la possibilité de le stocker à température ambiante pendant plus d'un an - il peut même atteindre deux ans, selon des études préliminaires - contrairement au sang traditionnel qui doit être maintenu refroidi, et sa validité n'est que de 42 jours.
Ce développement est une logistique radicalement améliorée, en particulier dans les zones ayant un accès limité aux systèmes de refroidissement ou au transport spécialisé.
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