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Le bureau d’échange retrace les « paiements noirs » à l’étranger

Le bureau d’échange ne plaisante plus avec un méfait financier. Ses équipes d’inspection ont récemment ouvert plusieurs enquêtes à grande échelle après avoir reçu des plaintes particulièrement précises de joueurs immobiliers et de notaires. Dans le menu: les transactions de l’immobilier sombre se sont complétées entièrement en dehors des circuits officiels, avec des paiements entièrement […]

Le bureau d’échange retrace les « paiements noirs » à l’étranger

Le bureau d'échange ne plaisante plus avec un méfait financier. Ses équipes d'inspection ont récemment ouvert plusieurs enquêtes à grande échelle après avoir reçu des plaintes particulièrement précises de joueurs immobiliers et de notaires. Dans le menu: les transactions de l'immobilier sombre se sont complétées entièrement en dehors des circuits officiels, avec des paiements entièrement à l'étranger en violation flagrante des réglementations sur le contrôle des échanges.

Les chercheurs avaient des acquisitions de terres à forte potentiel situées aux portes de Casablanca, en particulier dans les provinces de Berrechid et de Nouaceur. Ces transactions ont été conclues par des héritiers de biens appartenant à des étrangers ou des Marocains qui résident à l'étranger (MRE), mais voici le problème: tous les paiements ont été effectués en devises étrangères, principalement en Euros, sans laisser la moindre trace dans les comptes nationaux.

Parmi les fichiers qui font frissonner les dents, celui d'une subdivision terrestre à Berrechid achetée à l'héritière d'un Français attire toute l'attention. L'acheteur? Un homme qui utilise deux plafonds: le conseiller municipal et le promoteur immobilier. La voile pratique parmi les différents mondes ... Un autre fichier fait encore plus de bruit: une transaction de plus de 30 millions de dirhams établies en Espagne pour un complot stratégique à Nouaceur. Là aussi, tout a été fait en dehors du cadre juridique, par le biais d'un paiement en euros qui a échappé aux radars fiscaux et douaniers.

Les chercheurs ne se contentent pas de rayer la surface. Le bureau d'échange est basé sur des rapports de sociétés immobilières concurrentes qui dénoncent les pratiques récurrentes de transferts illicites et de blanchiment d'argent via l'immobilier. La recherche a révélé des paiements dans plusieurs pays européens: France, Espagne, Belgique, Pays-Bas. Les techniques de dissimulation sont sophistiquées: assemblées en haute mer, entreprises ECRAN, tout se passe.

Les inspecteurs soupçonnent également une utilisation massive de «paiements noirs», ces transactions célèbres qui excluent la comptabilité, pour établir des portefeuilles fonciers. Ces sommes, perçues en devises étrangères à l'étranger, n'apparaissent nulle part dans les évaluations comptables. Pour donner la modification, les montants sont masqués par des déclarations surévaluées ou modélisées sur les prix de référence, seulement pour légitimer tout cela plus tard.

Détails qui en dit long: Aucune des personnes actuellement dans le visiteur des chercheurs n'a profité du fonctionnement spontané de la régularisation des actifs tenus à l'étranger, qui s'est terminé le 31 décembre 2024. Cette amnistie budgétaire, lancée par les autorités marocaines pour encourager les détenteurs de biens qui ne se sont pas déclarés régularisés par les autorités marocaines. Les actifs financiers couverts (916,2 millions de dirhams), l'immobilier (868,3 millions) et la liquidité (244,7 millions). Le fait que des personnes attaquées par l'enquête aient rejeté cette opportunité qui s'est beaucoup produite sur leur réticence à jouer la transparence.

Les contrôleurs de bureau ne fonctionnent pas dans le vide. Ils ont activé leurs réseaux d'échange électroniques avec d'autres administrations, y compris la Direction générale des impôts, pour se conformer aux données budgétaires et bancaires des sociétés suspectes. Les audits de progrès réunissent la comptabilité analytique, les extraits de banque et l'origine des flux utilisés pour financer ces acquisitions. Premières conclusions: anomalies importantes et liens présumés avec des activités parallèles telles que les changements informels, les services de paiement non approuvés ou les secteurs des risques tels que les textiles et la distribution des espèces.

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WRITTEN BY

Nabil Boumaizaa

Nabil Boumaizaa, Responsable Afrique, décrypte pour L'oriental les actualités marquantes du continent. Il porte une attention particulière aux dynamiques du Maghreb et aux relations interrégionales avec le Moyen-Orient.

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