Dans un document officiel, le MK, qui est devenu la troisième force politique du pays avec 58 sièges au Parlement, dit sans ambiguïté: "Le Sahara occidental faisait partie intégrante du Maroc bien avant la colonisation espagnole à la fin du XIXe siècle." Le parti souligne que "la récupération de ce territoire par le Maroc en 1975 fait partie du cadre légitime de la restauration de son intégrité territoriale".
Cette déclaration contraste radicalement avec la position traditionnelle de l'Afrique du Sud, traditionnellement alignée avec les thèses algériennes. Le MK justifie son approche en mettant en évidence "le contexte historique et juridique indéniable" qui, selon lui, explique le Maroc.
Le plan d'autonomie: une solution africaineLe parti de Zuma soutient particulièrement la proposition d'autonomie marocaine, la considérant comme "une voie équilibrée combinée par le gouvernement local pour Saharra et le maintien de la souveraineté marocaine". Le document présente cette initiative comme "conformément aux principes de la détermination de l'auto-outeration tout en garantissant la stabilité régionale".
"Notre position fait partie d'une vision africaine du pain visant à unifier le continent au lieu de le diviser", spécifie le texte, critiquant implicitement l'approche de l'ANC considérée comme "déconnectée des réalités géopolitiques actuelles".

Cette position fait écho aux efforts diplomatiques déployés par Jacob Zuma lors de son mandat présidentiel. Le chef du MK avait notamment rencontré le roi Mohammed VI en marge du sommet U-UE 2017 dans l'initiative Abidjan-An qui avait provoqué un agitation au sein de l'ANC.
"Le Maroc est une nation africaine avec laquelle nous devons entretenir des relations", a ensuite défendu Zuma, se souvenant que c'était Pretoria qui avait commencé une pause diplomatique en 2004 en reconnaissant le «RASD».
Un panorama politique sud-africain dans la recomposition:Cette déclaration de MK se présente dans un contexte de fragmentation politique croissante en Afrique du Sud:
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L'ANC (159 sièges) est isolé dans cette question
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L'Alliance démocratique (87 sièges), qui représente la minorité blanche, maintient une position prudente
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Le pays fait face à des suggestions indépendantes dans la région CAP, soutenue par Donald Trump
Cette position d'un important parti d'opposition sud-africain pourrait marquer un tournant dans la perception continentale des archives du Sahara. Il reflète une évolution remarquable chez les chanceliers africains, de plus en plus nombreux à considérer le plan d'autonomie marocain comme une solution réaliste et pragmatique.
Ce réalignement se produit lorsque le Maroc renforce son engagement envers l'Afrique subsaharienne, en particulier grâce aux principaux investissements économiques et aux associations stratégiques, une approche qui contraste avec le soutien politique principalement fourni par l'Algérie au Polisario.
Abdrazak Bousaid / LE7TV
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