Une étude à long terme montre que la dépendance aux smartphones, aux médias sociaux et aux jeux vidéo est liée à une réflexion accrue et à un comportement suicide chez les adolescents.
Une nouvelle étude scientifique publiée dans JAMA Medical Magazine a révélé que la dépendance aux écrans, que ce soit via des téléphones portables, des médias sociaux ou des jeux vidéo, est directement lié à des taux de réflexion accrus et à un comportement suicide chez les adolescents. L'étude a inclus plus de quatre mille enfants, qui ont été suivis de l'âge de neuf à quatorze, dans le cadre d'un projet de recherche à long terme connu sous le nom de "ABCD".
Des ratios de dépendance élevés à un âge précoceAlors que les enfants atteignent l'âge de quatorze ans, les résultats ont montré qu'environ un tiers d'entre eux exprimait des comportements indiquant une augmentation de la dépendance sur les réseaux sociaux, tandis qu'un quart des participants ont apparu des signes clairs de dépendance excessive à l'égard des smartphones. Quant aux jeux vidéo, il était le plus élevé en termes de gravité, car le taux de dépendance dans ce domaine dépassait 40%, selon ce que l'équipe de recherche a surveillé.
La nature de l'utilisation est plus importante que sa duréeLe professeur Jun Xiao, superviseur de l'étude du Will Cornell College of Medicine de New York, a déclaré que les adolescents qui avaient des modèles comportementaux indiquant la dépendance à l'utilisation d'écrans étaient plus susceptibles de déclarer des idées ou des comportements suicidaires. Elle a souligné que la relation entre la dépendance et les risques psychologiques n'était pas la même clarté lors de la mesure du temps d'écran total, ce qui signifie que la qualité d'utilisation est plus importante que le nombre d'heures.
Méthodologie et questions d'étudeL'étude s'est appuyée sur des questionnaires périodiques pour mesurer la mesure dans laquelle les enfants sont liés aux plateformes numériques, à travers des questions telles que: "Envisagez-vous constamment d'utiliser des applications de communication?", "Avez-vous essayé de réduire leur utilisation en vain?", Et "Vous sentez-vous inconfortable si vous êtes empêché de les utiliser?" Ces questions ont été exprimées pendant les étapes de l'étude, ce qui a permis aux chercheurs de suivre les changements dans le comportement d'utilisation et de classer les modèles de dépendance et de les comparer à l'état psychologique.
Taux d'inconvénient de la pensée et du comportement du suicideAu cours de la quatrième année de suivi, environ 18% des participants ont déclaré avoir des idées de suicide, tandis que 5% d'entre eux ont admis qu'ils avaient fait des comportements réels, comme l'élaboration d'un plan ou la tentative de mise en œuvre d'une tentative de suicide. Il a été constaté que ces comportements étaient clairement accompagnés de taux de dépendance élevés sur les téléphones mobiles et les médias sociaux.
Le temps d'écran ne suffit pas pour diagnostiquer le dangerLes experts estiment que s'appuyer sur la durée de l'utilisation de l'écran n'est plus suffisant pour estimer le niveau de danger, car l'un des adolescents peut passer beaucoup de temps dans des activités éducatives ou des interactions sociales utiles, tandis qu'un autre l'utilise comme moyen d'échapper à la réalité ou d'interagir avec le contenu qui peut contribuer à la détérioration de son état psychologique. Le Dr Jason Nagata de l'Université de Californie a indiqué que les résultats de l'étude mettent l'accent sur la nécessité de se concentrer sur les indicateurs de dépendance comme une mesure plus précise du déclin de la santé mentale.
Indicateurs psychologiques dérangeants
L'analyse a révélé des implications inquiétantes; Environ 47% des enfants entre 11 et 12 ans ont indiqué qu'ils "perdent le temps du temps lors de l'utilisation du téléphone", tandis qu'un quart de ceux de 12 à 13 ans ont reconnu qu'ils "ont recours à des sites de communication pour oublier leurs problèmes", ce qui est considéré comme une indication de tentatives de s'échapper qui pouvaient être liées à l'anxiété ou à la dépression.
Augmentation du temps d'utilisation et de la détérioration de l'état psychologiqueAu cours des quatre années, le taux d'utilisation des sites de communication entre les enfants a considérablement augmenté; Il a commencé avec une moyenne de 7 minutes par jour au début de l'étude, atteignant plus de 70 minutes par jour d'ici sa quatrième année. Cette augmentation s'accompagne d'une augmentation claire des symptômes dépressifs des participants.
Une invitation à la vigilance et à une intervention précoceLes chercheurs soulignent la nécessité pour les parents, les enseignants et les psychologues pour alerter les signes de la dépendance numérique, en particulier ceux liés à la baisse de l'état psychologique ou à l'émergence de tendances de suicide, soulignant que l'intervention précoce et le soutien psychologique peuvent faire une différence décisive dans la protection des adolescents contre les comportements dangereux.
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