Le processus est simple: une femme exprime son désir de se marier, aussi un homme, et les deux sont invités à participer à une vie où il parle pour la première fois. Le FKIH supervise la discussion, garantit qu'elle est respectueuse et «sérieuse», et parfois, elle conclut l'offre d'une «fatiha». Certains couples échangent leur nombre après la vie, d'autres annoncent quelques jours après leur engagement.
Trouvez un mari ou une femme sur Tiktok, un symptôme d'un vide social? Ces vies peuvent révéler avant tout un vide institutionnel et social dans la manière dont les jeunes marocains abordent la question du mariage. Contacté par le matin, Chakib Supsorus, socio-anthropologue, chercheur en sciences sociales et écrivain marocain, souligne que les conditions de mariage au Maroc ont évolué au fil du temps "lorsqu'ils passent d'un acte de famille collective à une approche individuelle", reflétant des changements sociaux profonds. "Il explique que "aujourd'hui, de nombreuses personnes se marient plus tard que dans le passé, contrairement aux générations précédentes, où le mariage est intervenu depuis 18 ou 19 ans, parfois même avant." Il a également rappelé les derniers chiffres du HCP sur le célibat final qui a augmenté au Maroc à 9,4% en 2024 contre 5,9% en 2014. Ce développement est expliqué, selon le sociologue, en raison du manque de soutien familial pour trouver un couple, ainsi que pour un contexte social où les mariages traditionnels avec la bénédiction des familles deviennent les plus rares.
Compte tenu de cela, certains jeunes cherchent, ajoutent, pour répondre à leurs besoins émotionnels et sexuels dans un cadre religieux. Ils optent pour la recherche d'offres de mariage qui leur fournissent une légitimité religieuse, avec la bénédiction d'un aimant ou d'un "FKIH", concernant les limites de la légalité islamique. Ce phénomène, que l'auteur analyse dans son travail «mariage et coexistence dans les pays arabes», illustre une tendance aux mariages individuels motivés à la fois par les impératifs religieux et les besoins personnels non rémunérés.
Entre la religion, le spectacle et la «commercialisation» si l'initiative est intriguée, elle n'est pas unanime. D'une part, certains le considèrent comme une manière moderne et transparente de répondre à une réalité sociale: les jeunes se laissent souvent dans leur recherche d'un couple, se battre pour trouver des cadres sûrs pour se rencontrer et s'éloigner des demandes de réunions. Le "FKIH" offrirait une solution "halal", sans isolement ni tabou, mais en direct.D'un autre côté, de nombreuses voix se lèvent pour dénoncer une «mercantilisation du mariage», une utilisation douteuse de la religion dans un contexte de spectacle et une exposition excessive de l'intime. Le sociologue déclare, dans ce contexte, que "en fait, c'est une question de mercantilisation, si certains acteurs, comme celui-ci, reçoivent de l'argent pour organiser ces réunions, telles que les revenus, les vues, les cadeaux, les cadeaux, ...". "
Cette pratique pose des débats profonds sur le lieu de la religion dans l'espace public numérique, à la frontière entre le soutien spirituel et la mise en scène, et sur la nécessité de pleurer la supervision éthique du contenu diffusé en direct.
En attendant un possible réglementation ou position officielle, ces vies continuent d'attirer des milliers de personnes curieuses, de candidats et de disciples, dans une étrange hybridation entre tradition, religion et algorithme.
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