
Plus qu'un ingénieur ou un haut fonctionnaire, Obaid Amrane aura, depuis plus d'une décennie, l'un des principaux artisans de la structuration de l'écosystème énergétique industriel au Maroc. À la tête du cluster SURS, la classe solaire, qui vient de partir, laisse une plate-forme solide, reconnue pour son impact, sa proximité avec les territoires et leur capacité à rejoindre.
C'est en 2014 que le cluster solaire est né, transporté par Masen. L'objectif est de structurer un secteur industriel national autour du plan solaire marocain. Quand Obaid Amrane a pris les rênes du cluster en juin 2022, il n'a pas découvert le problème. Depuis 2010, j'étais déjà au cœur du système en tant que membre du Masen Management Board. Son expérience dans le domaine, l'ingénierie financière et les politiques publiques contribueront à traverser un cours dans la structure.
Sous sa présidence, le cluster change le périmètre et le nom. Il devient le cluster Enry. Un nouveau gouvernement est mis en œuvre, marquant le repositionnement stratégique. Il ne s'agit plus seulement de soutenir le secteur solaire, mais de soutenir tous les secteurs liés aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique industrielle.
Du réseau au réseau, naissance d'une plate-forme nationaleSous l'impétu d'Obaid Amrane, le cluster SIRS devient une plate-forme multisectorielle structurée, qui rassemble aujourd'hui plus de 300 membres opérant dans les principaux secteurs industriels liés à l'ECR: électronique, métallurgie, ingénierie, construction, financement, etc.
L'incubateur vert a permis de soutenir et de financer plus de 800 nouvelles entreprises. Plus de 300 séances de formation ont été organisées, recevant près de 6 000 professionnels du secteur. Dans le même temps, plus de 60 projets de collaboration innovants avec les industriels et les universités ont été réalisés, générant plus de 1 100 emplois verts directs et indirects.
Le cluster a également soutenu plus de 400 activités de génération de revenus (AGR), contribué à la création de 235 emplois au niveau régional, financé plus de 200 projets et a soulevé près de 50 millions de dirhams pour des projets innovants. Il a établi plus de 40 associations et a renforcé son influence nationale et internationale.
Une action est allée aux territoires et à la souveraineté industrielleLe mandat d'Obaid Amrane a été marqué par un désir clair d'amener le développement industriel à la dynamique régionale. Le groupe a multiplié les associations avec les Cris (Souss Massa, Dra Tafilalet), a participé à la mise en œuvre du programme FORSA, a organisé une caravane régionale à Dakhla qui a réuni plus de 300 acteurs et soutenu des projets avec des impacts sociaux élevés, comme celui du village solo Mjahdi ID.
Dans une logique de structuration durable, le cluster a lancé plusieurs groupes de travail sectoriels, l'un sur l'intégration industrielle (en association avec Masen, avec des sessions BTOB dans les projets de Noor Midelt II et III), l'autre sur le financement vert (qui a conduit à la publication d'un guide de référence).
Reconnaissance institutionnelle confirméeAu cours de cette période, le cluster a été étiqueté successivement par le ministère de l'Industrie et du Commerce, sélectionné par Tamwilcom comme structure de soutien pour les nouvelles sociétés (parmi plus de 40 applications), et le point focal désigné du CTCN (Nations United Nation pour le transfert de la technologie climatique).
Il est également reconnu comme un représentant marocain au Center for Climate Innovation, promu par la Banque mondiale, et a été récompensé à l'échelle internationale. Le groupe a remporté le premier prix des Emiralates Energy Awards, décerné par le parrainage élevé de Sheikh Mohammed bin Rashid al Maktoum.
Un passage loué par les acteurs écosystémiquesObaid Amrane quitte la présidence de l'amas de SCR après avoir placé les fondations d'une structure stable, mature et proactive. Son action aura contribué à obtenir une vision intégrée des problèmes industriels et énergétiques et à fédérer des centaines d'acteurs autour d'un projet commun.
Discrement dans les médias, méthodique en gouvernance, aura marqué le paysage des énergies renouvelables marocaines à travers une approche pragmatique et ancrée et s'est tournée vers l'impact.

Responses (0 )